Trirer à la corde
Retour à l’envie civile, la belle endive assise de travers sur le beau trône vert un petit peu trop court pour elle. Une salade ? Oui c’est bien cela, une salade pour une lutte qui risque de tourner au vinaigre si ça ne danse pas. Pourquoi la danse ? Pourquoi les légumes ? Pour les rythmes habituels des transes non écrites. Du fond de ma mine je suis plus chamane qu’un écrivain, je laisse des traces de mains sur les murs, glaise préhistorique et rudesse de la posture. Pas toujours la même chose et toujours la même chose, c’est ce qui cloche et ce qui ne cloche pas sous un gros couvercle qui passe en vitesse au dessus de ma tête, ma tête sous le crâne et mon crâne par delà l’horizon souffreteux qui fait mon paysage d’une guillotine horizontale. Pas de mains coupées, pas de scalpes donnés en offrande, rien de tout cela, rien du tout, tout est rien pour une divergence de forces antinomiques ; de droites et de têtes, la défense doit y croire toujours quand la raison dicte le contraire. Quatre mains dans ma poche pour garder de la retenue, mais se retenir à quoi ? Se retenir pourquoi ?