Je ne serai pas libre samedi vers 10h12

Publié le par Monsieur C

De la praline avec raison et des raisins, pas pour épicer mais pour adoucir, je suppose, l’amertume qui vient avec le temps. C’est l’âge vous dites ? Je ne vais pas aller dire le contraire, de toute façon contrarier la grand roue du temps est une vanité vouée à l’échec et même si je n’apprécie pas nécessairement de voir le temps qui passe dans mes miroirs. Peut-être faudrait-il que j’ingère les raisins par le cucul un jour où je danserai en tutu avec rien dessous comme l’écossai et son kilt. Peut-être qu’ainsi le sucre saura me réveiller, redonner le second souffle et même camoufler la vascillance de mon souffle au cœur. Mais non, je ne vais pas mourir, je vieilli mais pas si vite.

Et le sucre ? Croyez vous qu’il puisse couvrir le goût du fiel ? L’aigre et l’acide que vous devinez à la commissure de mes lèvres ? Et goût douteux du cloaque d’un canard pourrait-il lui aussi disparaître sous le mielleux d’une brioche chinoise gorgée de miel ?

Vous le savez très bien, si l’un de nous deux verse dans la psychologie de comptoir, lieu où l’on peut la trouver à deux balles, ce n’est pas moi. Mais si je peux vous faire penser le contraire alors je dois pouvoir m’en réjouir. Comme dans un songe d’une nuit shakespearienne, une nuit anglaise sans angle droit, je m’en vais avec mon bonnet d’âne même si je ne suis pas dupe ; rien ne vous affecte, comme c’est dommage, ça doit être long une vie sans être éprouver par la nature du monde, des hommes et des femmes.  

Publié dans recyclage, correspondance

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