Les courses de chevaux

Publié le par Monsieur C

Les points faibles sont des volcans sous la nature de la modernité. S'il y a un style c'est dans la voix d'un Sinatra qui s'en va danser sous les néons or qui se découpent sur l'écran de la télévision. Une veste rouge dans les oreilles de la nonchalance qui écoute en dansant des genoux les pieds ancrés dans l'ancien son des années de mon père. Et ça roule dans la gorge et ça ondule dans le bassin séduisant des artistes de troupes. Un homme chaux et une femme en noir qui demande à son ami d'embrasser son amie sur la bouche comme la boutique du métro. Il pleut de la publicité hétérogène sur les langues amnésiques qui marchent sous la glycine en fleur. Et ça me rappelle une maison vieille où une javanaise détruisait des murs sous la volute des poussières folichonnes. Il faudra alors se battre avec le matériel du club pour parvenir à mettre un terme à la lutte sueur contre sueur. Sur la terrasse d'un café mexicain les policiers rencontre des victimes pauvres, et les arbres verts dansent comme les jurés du tribunal pendant la saison estivale. Un képi sur le front et une douche sur les épaules avant de rentrer à la capitale de la sirène chantante des pompiers. Rouge et costumes blancs, les siroteurs naissent et meurent mal, les autorités veillent à cela.

Publié dans Divagations diverses

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