Le ciel est déçu

Publié le par Monsieur C

Quelques mots du soir, arrosoir percé comme un dieu qui s’échoue sur les rives imaginaires d’une plage imaginaire ; exercice de survie sanglante, la jungle et la barbe, c’est le don des druides et les dorades bondissantes qui nourrissent des bouches vides au-dessus de ventre creux ; et parfois l’inverse ; et parfois l’enfer ; et derrière le décor, dans la cindres et sous les rampes, je souffle la parole rauque à des clowns plantés là qui sirotent des rhum dans la moiteur plante de la jungle, encore, et toujours. En corps et toucher le jour du bout du doigt, tout le jour ancré debout tu dédouanes les vagues qui déferlent et les poissons qui frayent ce que fait peur aux enfants, perdus, dans un monde de souris et d’homme brutaux, cruelle réalitée, rarement éditée, jamais rééditée, pas comme ici ou toujours j’essuie le flot de la redite qui me perle au front, juste au dessus des cils, bien décidé à scier l’herbe sous mon visage ; drôle de virage comme une photo jaunie, drôle de tournage, comme un polo jaunie lui aussi que j’ai attrapé en haut d’un liste vidée. Je vais voir dehors, j’y vais et j’irai dormir après, dedans, sous la chaleur des toits.

Publié dans Divagations diverses

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article