Voilà, ça c'est fait
Je viens de passer une nuit d’insomnie ; nuit entière durant laquelle mon crâne a été déserté de sommeil et comme la nature à horreur du vide, ce crâne dans ma tête a été rempli de pensées, introspections narcissique et égotique qui finissent toujours en source d’angoisses existentielles. Pour remédier à cela, j’ai persécuté ces pensées, c’était elles ou moi le choix était vite vu, en inondant ledit crâne de merde. Hier soir j’ai opté pour des vidéos glanées sur Youtube, c’est idéal pour de la junk thought, et je m’en suis infligé jusqu’à ce que l’esprit abdique et que je trouve du sommeil, même si de l’épuisement serait un terme plus approprié.
Aujourd’hui je radar mes mots, je radar mes pensées, je radar mon écriture.
Je jalouse ceux qui y arrivent. Je sais que je ne vaux pas moins qu’eux, ma prose n’est ni pire ni meilleure, alors je jalouse leur capacité à y arriver. Je jalouse même les moins bons que moi, ceux qui sont de manière évidente plus médiocre que nombre d’entre ceux qui écrivent. Je jalouse la capacité qu’ils ont à le faire ; le + faire. Parfois, même si je flagelle mon âme pour ne pas la vendre au diable, je suis comme aujourd’hui incapable d’écrire.
Je note des choses, je fais naître des mots sur l’écran. Mais je ne réussi pas à écrire.
Je ne connais rien de plus angoissant.