Je ne jamais que syndiquer à moi-même
Est-il possible de tout arrêter. Partir s’aérer la tête et revenir après comme si rien n’avait changé. Jamais bougé. Revenir avec dans la tête le vent du sud qu’il souffle dehors. Comme aller et puis revenir à son point de départ avec l’expérience acquise avant de partir et pendant de partir. Je suis fatigué, de tête lasse, un esprit arasé comme le désert, comme les petites fleurs et les grandes herbes après les passages des trop nombreux marcheurs. Un esprit harassé.
Envie d’en rester là.
Ici.
S’en remettre à tête vide, cœur vide, corps vide.
La vide trinité.
La contrition des libres.