Je suce des pierres

Publié le par Ceci est un blog

Une nuit d’enfer pour rapprocher la fin. Même plus envie d’écrire, d’écrire plus loin, d’aller plus loin, sans les étoiles, sans rien, sans les déviances ni le bouillon, sans rien d’autre que rien, le grand vide, la grande danse nihiliste, la ronde autoritaire des prises sur soi, prises électriques et posture éclectiques, j’ai le vertige, le ventre gros, étouffé de l’intérieur par une gageure débordante, débandante, débandade, digression offensive et rédaction offensée, le fiel et la fourche, et le miel dans la bouche, la partition réécrite par les litres de sang et de larmes, c’est le sens du drame humain, le sens de l’inhumain drame humain, le banal dans la gueule et le crochet dans le ventre, à l’épreuve de dieu, à l’épreuve du plomb qui clou mon âme à l’intérieur d’elle-même, avec vigueur je vitupère avant de prendre peur et d’hurler 2048 fois

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