Acte deux qui se fait passer pour un

Publié le par Ceci est un blog

Il existe au fond de la rue, une boutique secrète. Il y en a peu des identique dans le monde, et bien des gens, des humains et des personnes sont à la recherche de ce genre de petites échoppes où l’on trouve des plantes magiques ; vivantes et mortes. Il y a aussi des tas de livres, c’est en tout cas ce que l’on entendre dans la rumeur et lire sans doute sur des paquets de blogs, environ 1941. C’est pour cette raison, qu’il y a des personnages comme Dolan et sa compagne Sabine qui compilent des informations, qui fouillent la vie de ces gens jusqu’à en extraire des informations pour découvrir le lieu exacte de cette boutique. S’il faut faire des résumés de la bible, ou des annuaires, ils le font. Recherche cette boutique, c’est pour eux le Graal. Comme pour d’autre on écrit pour mettre de l’or dans les mains des autres et non pas dans nos banques pleines de petites cases closes et blindée. C’est ce qui explique donc que plusieurs individus se sont regroupés dans une ruelle, mieux que les abeilles sur un pot de miel, afin de protéger l’accès à ce lieu mythique. Moi aussi j’ai ce besoin d’être propre comme l’impose la doxa des sociétés occidentales, et il me faut une plante que vend cette échoppe. C’est comme ça qu’il m’est venu l’idée d’écrire à Dolan et Sabine. Et c’est pour cela que dans cette rue, je brandi mon épée pour me protéger des gens. Au moment où j’écris cette lettre, il y a dans le ciel des nuages parfait pour les mettre dans mes pages et pas dans ma vie. Les nuages sont la parfaite couverture pour avancer masquer. Et bien sûr ils sont aussi très pratiques pour occulter la peur, le soleil, le ciel et les petites culottes des autres nymphes du ciel. J’envoie donc cette missive par la poste, pour laquelle il m’a fallu un timbre et cesser d’écrire. C’est dangereux comme la mort d’envoyer une lettre si précieuse. La page blanche pliée en trois et l’enveloppe cachetée signent ma présence. Je pousse la porte de la Poste, il y a encore des gens qui occultent l’accès, je me dois de les pousser, ma peur je la repousse dans un coin sombre. Il n’est pas naît celui qui me fera reculer.  Je rie en voyant la postière et je voudrais que mon rire arrive à l’empêcher d’être si triste, pour moi et pour les autres auteurs potentiels qui sont comme moi des êtres dans le lieu où ils pourraient devenir des animaux qui savent s’exprimer.

Publié dans écrire, recyclage, Digression

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