1703 ème jour : une Béa, une de ces Béatrice qui ne s’assument pas

Publié le par Ceci est un blog

Espace temps dépareillé, espace incestueux et consanguin en dehors du temps ; à rebours de soit et des lettres mortes. Espace temps sans le dessus dessous et la tête à l’envers, aux envies à l’endroit même où se trouve le devoir. C’est un miroir dépolie, un peu moi, un peu rare, demi reine de beauté et de béatitude et cette jeune femme dont j’étais amoureux, une Béa, une de ces Béatrice qui ne s’assument pas mais qui partent faire le tour du monde. Oui le tour du monde, une femme, jeune femme et ses amis, jeunes amis, faire le tour du monde, jeune monde et ce qui n’était même pas un amour perdu devient quelque chose de plus précieux, de plus rare, la fidélité à l’invisible, fidélité silencieux et impromptue dont elle ne saura jamais rien, rien du tout parce que sinon ça n’aurai plus rien de logique. Espace temps à 90° degrés et tout change, univers non euclidien et par la fenêtre les ombres chinoises hagardes des arbres nus qui découpent dans l’après crépuscule, cette zone entre chienne et louve, les images inspiratrices de cette vue dans cette fenêtre qui n’existe pas ailleurs dans ma tête et dans l’entreprise d’un texte qui s’écrit.

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